The mythological labyrinth

– the sacrifice –

Maria Rebecca Ballestra, in collaboration with Mauro Panichella
Labrys, 2017
Embroideries on cotton canvas, neon, metallic elements
Variable dimensions

This stage of the project investigates the image of the labyrinth in mythology and, more particularly, the myth of the Minotaur. The work is the result of a dense dialogue between Maria Rebecca Ballestra and Mauro Panichella: the exchange purposely occurred in the written form and some excerpts are embroidered on the white fabrics of the work and mingle with the words by Julien Friedler. Two neon lights of different colours complete the installation, positioned one next to the other in order to reproduce the shape of a double axe. This image hold a particular meaning, because the whole work hinges on a reflexion on the double concept of the labyrinth: the choice, dilemma, the double axe, the two horns, the sun and the moon, and so on.

Sharing the same title, Labrys is certainly one of the most complex works of the whole project.

Galleria d’Arte “Mario Di Iorio”, Biblioteca Statale Isontina di Gorizia

26 January – 14 February 2018
Mon – Fri 10.30 am – 6.30 pm, Sat 10.30 am – 1 pm

26 January 2018, 6pm: inauguration

Fragment nr. 55 from “The Truth of Labyrinth”

L’ultime vision

Une guerre fratricide des corps, arguant des textes sacrés (une boucherie) quand l’Esprit se fissure et se déchire (une dialectique). Dans les ténèbres, il y a bien des dédales, qu’Il contemple alors même qu’un doute le saisit. Serait-ce possible? La mort de dieu fut annoncée mais invalidée. Plutôt un au-delà, un franchissement, un saut de l’Eternel par delà l’humain; soit un Témoin. Détaché de la matière, celui-ci observera nos frayeurs avant de les arrimer sur une terre fertile et douce. Quelque part, cette métaphore s’impose: un pays de lumière où les conflits s’apaisent. Un pays éthéré, où la terre s’efface au profit d’une idée. L’idée d’une contemplation infinie qui nous met à l’abris. Car trop de sang a coulé et il fallait y palier. Un palier: un simulacre du témoin en l’homme. L’arrêt du jugement et des guerres. La douce mélodie d’un achèvement des vanités. La fin des folies. Un ciel sans nuage. A la croisée des chemins, le Témoin sera-t-il rassasié? D’avoir sublimé la «boucherie» en une création renouvelée? D’avoir mis nos démons sous le joug d’une nouvelle pensée? D’avoir ajouté la paix à la paix? Le croira-t-on ou pas? L’Esprit ne devrait jamais culminer en un déchirement des corps. Pour y parvenir, un seul refuge: la patience, l’immobilité, la suspension de nos volontés. On dira: une méditation des confins, l’illumination intérieure projetée dans la matière. Le feu de la fin et la fin du feu. On ajoutera: la beauté, enfin !  Oui, mais à quel prix?